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 Claude François

30/09/1940, Stanleyville,

ex-Congo Belge.

Balance, ascendant Vierge.

1956, termine ses études secondaires en Belgique.

1959, La Cambre, section cinéma.

 

1962, Service Cinématographique de l’Armée.

1963 - 1993, assistant caméra, cameraman, assistant réalisateur,  post-production de films publicitaires étrangers.

 

Réalisateur et scénariste de films publicitaires, industriels, techniques, de prestige et institutionnels.

 

1974, réalise un court-métrage de fiction,  La mise en abîme : un musée d’art moderne devient l’atelier d’un amateur, un cube pénétrable y commet le crime parfait.

1981 – 2017, réalise des films sur l’art. 


2014, membre du jury au 32e Festival International du film sur l’Art, Montréal. 


Participe aux publications : Denis Marion. Pleins feux sur un homme de l'ombre (2008), Mémoire du cœur (2008), L’Embellie (2014), Noctuelles (2015).

www.cinergie.be/personne/francois_claude

A DADA

 

C’était…

 

C’était le 2 février 1916. C’était la première Guerre mondiale et les communiqués militaires faisaient la une de tous les journaux.

A Zurich, ce jour-là, une petite annonce dans la presse se distinguait des autres, elle s’intitulait Le Cabaret Voltaire.

C’était Hugo Ball, un écrivain allemand, exilé en Suisse, qui annonçait sa fondation en invitant d’autres artistes à le rejoindre pour y monter des spectacles musicaux et littéraires, des expositions. Il était aussitôt rejoint par des peintres et des poètes de toutes nationalités, des pacifistes qui vivaient en Suisse, comme Jean Arp, un Alsacien ; des Roumains, comme Tristan Tzara et Marcel Janco.

 

N’oublions tout de même pas une chanteuse et poétesse allemande, Emmy Hennings, qui était déjà la compagne de Hugo Ball et Sophie Taeuber, une suisse, la future épouse de Arp ; elle dansait, peignait,sculptait et tissait. L’insurrection artistique pouvait alors commencer au Cabaret Voltaire dans un local désaffecté de la taverne Holländische Meierei, Spiegelgasse n° 1. C’était le 5 février 1916. Dans « le tumulte et l’avalanche solaire ». Ailleurs, les hommes s’entre-tuaient. Le 8 février, à 6 heures du soir, au café Terrasse, Tzara trouvait le mot Dada pour qualifier leur mouvement, araconté Jean Arp, il ajoutait : « Je suis persuadé que ce mot n’a aucune importance et qu’il n’y a que les imbéciles et les professeurs espagnols qui puissent s’intéresser aux dates. » Claude François.P.S.: De son côté, Richard Huelsenbeck qui avait intégré quelques jours après le petit groupe,écrivait en 1920 que c’était lui et Hugo Ball qui avaient découvert par hasard le mot Dada dans un dictionnaire allemand-français. En 1982, Marcel Janco assure dans un entretien que c’était bien Tzara qui avait trouvé ce mot dans le Larousse. Tristan Tzara qui avait écrit : « La légende veut que le nom de Dada fut trouvé en ouvrant le Larousse au hasard, le premier mot tombé sous nos yeux étant celui de Dada. (…) Je ne veux cependant pas dire que la légende Dada ne correspond pas à la véritable réalité. »

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