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Exposition "Entre-soi(e)" de Jacqueline Devreux

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Jacqueline Devreux nous revient avec une nouvelles exposition "Entre-soi(e)"

tableaux, dessins, effigies récentes  

expo visible du 17 mars au 14 avril

Vernissage le dimanche 17 mars 16h-19h

Finissage le dimanche 14 avril 16h-19h

 

Jacqueline est un vrai bout en train, un bourreau du travail, elle nous présente une œuvre obsessionnelle.  Au détour d’un dessin, d’une peinture, d’un assemblage, rien ne sera jamais assez grand, assez sublime, assez parfait, assez juste dans le ton et c’est cette quête qui la fait continuer inlassablement.

La perfection n’existe pas et c’est tant mieux car son travail arrive à son point culminant dans les failles de l’âme humaine,  le laid, le néant, le vide où  elle arrive à nous prouver qu’on y trouve de la beauté.

Parfois elle lacère, elle taille dans le vif, la pensée crue, nue.

Ses personnages obsessionnels, mystérieux, fantasmagoriques, nous font voyager dans un temps incertain.

 Les poses lascives et généreuses  nous transportent dans un temps révolu.

Avec une sensibilité à fleur de peau, elle dénude la pensée, les sentiments humains, parfois nostalgiques, désuets et pourtant dans un thème si actuel.

Les émotions sont palpables sous des couches et des couches de peinture , des crayonnages persistants, de fils cousus, recousus à l’infini.

On ne peut pas tricher avec le travail de jacqueline, ses regards vifs ne trompent pas.

 Avec une douce violence pleine d’antagonisme, elle nous offre un regard lucide, un regard incisif sur la vie. Elle nous transporte dans des émotions bouleversantes, dérangeantes, son art ne laisse pas indifférent.

Dans son nouveau travail, ses figurines, ses assemblages, ses poupées nous offrent un fil  rouge conducteur. Elle tisse des liens de joie avec des fils de joie.

Cette œuvre, au regard plus léger , au caractère répétitif comme une transe dansée est un nouveau travail salvateur.

elle nous partage les dessous de la comédie humaine délivrés avec bcp d’humour mais toujours avec l’ironie de ses abîmes.

Notre artiste n’est pas née de la dernière pluie et a encore bien des secrets à nous dévoiler.

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